Petits ou grands chiens, la différence coûte cher
Capricieux, hargneux et fragiles….
Voilà les 3 adjectifs qui viennent à l’esprit d’un certain nombre de personnes quand elles pensent aux petits chiens.
À tort.
Non, les petits chiens ne sont pas des “toutous à mémés” à trimballer dans un sac.
Pardonnez-moi l’expression – elle me dresse les poils également, mais c’est malheureusement un préjugé bien réel.
Trop oublient que les petits chiens ont des besoins spécifiques, qui méritent d’être comblés, au même titre que leurs congénères de grande taille.
Pour qu’un chien soit pleinement épanoui et équilibré, il est nécessaire de satisfaire ses différents besoins, à savoir : l
- a dépense physique,
- la stimulation mentale,
- la socialisation,
- et la mastication.
Ces besoins fondamentaux sont les mêmes pour tous les chiens, quelle que soit leur taille.
Évidemment, il faut adapter leur intensité à chaque animal.
Mais une chose est sûre : si les stimulations mentales et physiques ne font pas partie de leur quotidien, ils ont de gros risques de développer des troubles comportementaux, comme la réactivité et la morsure.
Les 3 malédictions des petits chiens
Leur socialisation est négligée
Un chien de petite taille, comme un Chihuahua par exemple, ça semble fragile. On a peur pour lui.
Quand on rencontre des copains en balade ou dans un parc, on veut le protéger en l’empêchant d’aller à leur rencontre.
Après tout, il ne lui faudra que quelques secondes avant de se faire bousculer et malmener.
Mais détrompez-vous : face à un copain équilibré et bien dans sa tête, vous n’avez pas besoin de surprotéger votre petite boule de poils.
Les chiens ont besoin de côtoyer des congénères. De les renifler pour communiquer. De jouer avec eux.
Un manque de contacts sociaux n’est pas sans conséquence. Il favorise l’agressivité et la réactivité face aux congénères.
Ils sont rarement éduqués
Aux séances d’éducation, les petits chiens sont peu nombreux, c’est un fait.
Plus largement, rares sont ceux qui sont réellement éduqués.
Et pour cause : un petit chien est plus facile à contraindre qu’un grand. Il a moins de force.
Il ne sait pas descendre du canapé quand on le lui demande ? Pas grave, on peut le pousser.
Il ne marche pas au pied et tire constamment sur la laisse ? Pas grave, ça ne fait pas mal au bras.
Les petits chiens sont moins impressionnants, alors leur éducation semble facultative.
Mais elle ne l’est pas.
Petit ou grand, un chien doit être éduqué pour apprendre à vivre en harmonie avec l’humain. Pour être bien dans ses pattes et dans sa tête. Pour être stimulé cognitivement.
On ne les prend pas au sérieux (et leurs problèmes comportementaux non plus)
Un gros chien qui grogne, c’est effrayant.
Un petit chien, ça l’est beaucoup moins.
Pourtant, quelle que soit la taille ou la race, le grognement n’en demeure pas moins un avertissement pour l’humain. L’expression d’un inconfort.
Non, un Bichon réactif n’est pas mignon.
Quelles que soient la race et la taille, la réactivité cause le même mal-être chez le chien. Il entre dans un état de détresse, de panique, face à un congénère. L’attaque devient alors la meilleure défense face à ce qu’il considère comme une menace.
Les petits chiens ont les mêmes problématiques comportementales que les grands.
Leurs problèmes ne doivent pas être sous-estimés sous prétexte qu’ils ne font pas “peur”.
Ce constat, Mélanie le dresse au quotidien
Mélanie est la présidente de l’association Chihuahua en Détresse.
Chaque jour, épaulée par son réseau de familles d’accueil, Mélanie vient en aide aux petits chiens abandonnés et maltraités, comme le Chihuahua.
Avant de fonder son association, très peu de structures se destinaient au sauvetage de petits chiens, alors c’est devenu son cheval de bataille.
Aujourd’hui, le Chihuahua est un chien “tendance”.
À l’image du Malinois ou du Berger Australien, il est souvent exploité par des personnes peu scrupuleuses et désireuses de faire du profit en négligeant le bien-être animal.
Le Chihuahua demande beaucoup de temps et d’investissement – au même titre qu’un autre chien. C’est surtout une race incomprise, et c’est pour ça qu’elle est aussi souvent abandonnée. Non, tous les Chihuahuas ne tolèrent pas les enfants. Non, lui mettre à disposition une litière pour chat n’est pas acceptable. Non, ce n’est pas un chien qu’on transporte dans un sac à main.
À travers son interview, Mélanie nous partage son combat au quotidien : sauver le plus de Chihuahuas possible, tout en sensibilisant à leurs véritables besoins. Et ce n’est pas une mince affaire : le Chihuahua est un chien onéreux et recherché, alors elle met un point d’honneur à sélectionner soigneusement ses adoptants.
Vous découvrirez également l’histoire de Titi, un petit Chihuahua retrouvé presque sans vie après avoir été tabassé par un groupe de jeunes. Recueilli et pris en charge de justesse par l’association, Titi a pris sa revanche sur la vie.
Ration ménagère, soins des yeux et fonctionnement cognitif
Ces 3 sujets accompagnent l’interview de Mélanie dans la revue de mars.
La ration ménagère prête à l’emploi La nourriture fraîche est bien meilleure pour la santé de nos poilus, c’est indéniable.
Ceux qui n’ont pas le temps de cuisiner tous les jours pour leur chien ou qui ont peur de ne pas le faire correctement se laissent de plus en plus tenter par les offres de ration ménagère prête à l’emploi.
Simple et rapide, ça facilite la tâche.
Mais que valent vraiment ces repas directement livrés chez vous ? Qu’en est-il de leur qualité nutritive ? Sont-ils vraiment plus chers qu’un régime de croquettes ? Damien Dehon, conseiller en nutrition canine, lève le voile sur toutes ces questions.
Prendre soin des yeux de son chien au naturel
L’œil est un organe fragile, qu’il faut surveiller de près et nettoyer régulièrement. Mais pas n’importe comment, ni avec n’importe quoi.
Dans son article, Audrey Dulieux, naturopathe canin, vous explique les bons gestes pour nettoyer les yeux de votre chien correctement, en 4 étapes, ainsi que les produits naturels à utiliser. Vous connaîtrez également les différentes pathologies qui menacent la vision de votre chien et les précautions préventives à mettre en place.
Comment fonctionne le cerveau de mon chien ?
Comprendre ce qu’il se passe dans la tête de nos poilus paraît compliqué. Impossible même. Pourtant, c’est un impératif pour pouvoir prétendre vivre avec lui en harmonie. À travers cet article, Sara Garcia Galan, comportementaliste et éducatrice canin, nous explique les grandes lignes du fonctionnement cérébral de Médor :
- les 3 parties du cerveau qui guident son comportement,
- les 4 types d’éducation et leur impact sur sa psychologie,
- et la place des émotions dans les apprentissages.
Même si les découvertes sur le fonctionnement cérébral canin n’en sont encore qu’à leurs débuts, cet article nous donne déjà un bon aperçu de ce qu’il se passe dans la tête de notre chien.
Je veux consulter la revue de mars La revue est disponible mensuellement ou annuellement, en version papier ou numérique à partir de 3,90 €